Wim Delvoye, Cloaca N° 5, 2006.
photo: Wim van Egmond

Wim Delvoye, 搞怪藝術家,比利時人,1956年生。
第一次電視新聞播他,我拿紙筆抄下展示地點,想說怎麼會有這麼
專精生理學的藝術家咧~ 連著幾家報紙都有他的訪問,仔細一讀,
才發現他是怪腳,又更引起我的好奇心。 

特立獨行這4個字已經不足以形容他的怪,去年他在豬身上刺青,
現在又來展個具有人體消化功能的便便製造機Cloaca, 名字靈感來自
世界聞名的飲料:Coca-Cola,他到底想幹嘛?

他說:”(打造這台機器)像是建造一間大教堂,非常複雜費工!
我試著複製生命,試著當自已是上帝,或是上帝身旁的助手,然後
做出一臺便便製造機來代表我對世界有小小的貢獻。”

突然我懂了,Wim Delvoye利用這些具爭議性的作品,嘲笑這些
統一大家風格品味,甚至味覺的品牌,一方面也測試人們的反應,
或許私底下,他認為他是個一直在做實驗的科學家。

在蒙特婁的朋友們,快去看他的展吧~
不然也去他的網頁看看,很特別,一座虛擬城市,
我點進廁所,結果看到.......Anal Kiss ~~ 
快去點網頁!!

Wim Delvoye --Tous égaux

Claude Giguère
Journal de Montréal
25-01-2009 | 04h00

L’arrivée à Montréal de la plus récente exposition de l’artiste flamand Wim Delvoye 
a fait couler beaucoup… d’encre. Celui pour qui faire de l’art de façon provocante 
est une manière comme une autre de susciter des réflexions sociales explique que
 devant cette oeuvre, comme dans l’intimité, nous sommes tous égaux.

La fameuse «machine à caca» de Wim Delvoye, exposée à la Galerie de l’UQAM 
jusqu’au 14 février, est une allégorie de notre société ulcérée par l’hyperconsommation 
et le capitalisme à outrance. Si plusieurs l’ont compris rapidement, il en est resté
 pour s’élever contre le fait que des fonds publics soient utilisés pour financer la venue
 d’un artiste aux oeuvres si controversées.

«Personne n’est exclu dans cette exposition, dit Delvoye, nous somme tous égaux. 
On ne s’y moque pas des Témoins de Jéhovah, des filles belles ou laides ou encore 
des Espagnols.

Quelqu’un qui se dirait blessé serait un menteur. Qu’on soit catholique ou féministe, 
personne ne peut se plaindre», lance-t-il d’un trait.

«Cloaca», c’est une référence directe à «Coca-Cola». D’autres noms ou logos 
de multinationales sont ainsi transformés par Delvoye dans son exposition. 
«La merde est peut-être le produit le plus globaliste que l’on connaisse, encore 
plus que le Coca-Cola ou le M. Net», dit Delvoye, qui reconnaît que la controverse 
ayant entouré la venue de son oeuvre lui a bien servi en lui faisant de la publicité 
gratuite.

«Dans les années 1990, tous les artistes étaient en train de se définir dans des
 sous-cultures. Si tu n’aimais pas le travail d’un ou de l’autre, tu étais sexiste, 
raciste ou je ne sais quoi. Ici, nous sommes tous égaux», dit-il encore.

 SE PRENDRE POUR DIEU

La <i>Cloaca No 5</i> n’est pas seule au monde: c’est la cinquième d’une série 
de huit. La première, s’étalant à l’horizontale sur une douzaine de mètres, au 
contraire de celle exposée, en hauteur, à Montréal, s’appelle Cloaca Original et 
fut conçue par l’artiste en 2000.

Ensuite, ce fut le tour de la <i>Cloaca New and Improved</i> en 2001, puis d’un 
modèle turbo. «Elle fonctionne trente fois plus rapidement que les autres», explique 
Wim Delvoye en grillant une cigarette dans la Galerie de l’UQAM.

Suivirent d’autres modèles, dont la Quatro, première machine à merde à 
«se tenir debout», première montée verticalement, comme c’est le cas de la Cloaca 
No 5. La huitième et dernière, c’est la Mini. «Elle tient sur une table», dit Delvoye.

Dans chacun des cas, la collaboration d’ingénieurs a été nécessaire pour monter 
ces oeuvres qui reproduisent fidèlement, à l’aide de complexes tuyauteries et 
bassins dans lesquels sont injectés des enzymes, le système digestif humain,
 de l’alimentation jusqu’à la défécation.

«C’est comme monter une cathédrale, dit Delvoye, ça représente tellement de boulot! 
J’essaie de copier la vie, d’être Dieu, d’être à côté de lui et de faire ma petite contribution 
à la production de matière fécale dans le monde», conclut-il avant de retourner voir les 
ingénieurs procéder à des ajustements sur la machine, quelques heures avant son 
repas inaugural..

Wim Delvoye - Cloaca N°5
16 jan au 14 fév 2009
Galerie de l'UQAM
1400, rue Berri, Salle J-R120, Mtl
(514) 987-8421

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